• Vous désirez céder votre entreprise dans les mois à venir

    Vous désirez céder votre entreprise dans les mois à venir

  • Nos engagements: Transparence, compétences, expériences et réactivité

    Nos engagements: Transparence, compétences, expériences et réactivité

Parce que vous ne pouvez pas tout faire seul, notre cabinet d’expertise comptable et de commissariat aux comptes est votre interlocuteur privilégié. Il connait les spécificités juridiques, fiscales et sociales de votre profession et de votre secteur d’activité. 

Céder  une affaire n’est pas un acte anodin. Le CABINET CASTERAS est présent pour vous apporter des réponses adaptées à votre projet.

M. Casteras est auteur de nombreux ouvrages en finance et également menbre du comité transmission au conseil superieur de l'ordre des experts comptables.

Nous serons vos partenaires pour vous aiguiller dans les méandres de la CESSION.

Notre  mission d’accompagnement :

  • Diagnostic pré-cession (due diligences),
  • Rédaction d’un dossier d’information aux acquéreurs potentiels (data pack),
  • Préparer votre société, 
  • Identifier les principales zones de risques et/ou d’opportunités (financières, opérationnelles, stratégiques, fiscales et sociales),
  • Redéfinition des postes de travail, 
  • Départ en pré-retraite, 
  • Modification de la forme juridique, 
  • Valoriser votre affaire, 
  • Optimiser fiscalement et socialement l’opération, 
  • Pacte Dutreil,
  • Modification du régime matrimonial, 
  • Création d’une SCI, 
  • Donation partage aux héritiers, 
  • Identification des repreneurs potentiels (partenariat avec le CRA des bouches du Rhone), 
  • Vous accompagner dans les  négociations,
  • Préparer l’après cession. 

COMMENT EVALUER VOTRE AFFAIRE ?

Il existe plusieurs méthodes pour estimer la valeur d’une société. Que l’on souhaite céder sa société suite à un choix mûrement réfléchi, ou que l’on désire profiter d’une opportunité qui se présente, il est utile de les connaitre, pour choisir la plus adaptée. Parce qu’elle n’est en rien une science exacte, l’évaluation de sociétés constitue une démarche complexe dans de nombreux cas, ce qui exige une grande rigueur.  Une analyse financière ainsi que les principales données économiques de l’entreprise et du secteur dans lequel elle évolue, sont de nature à influer fortement sur les différents paramètres de l’évaluation. Il existe plusieurs méthodes pour évaluer une entreprise : la méthode patrimoniale, la méthode des rentabilités ou du  rendement, la méthode comparative et celle dite des flux de trésorerie actualisés. Chacune possède ses points forts, mais aussi ses inconvénients. Il faut donc déterminer la plus adaptée à votre situation.

Il n’est pas toujours donné au chef d’entreprise d’avoir le recul nécessaire. En effet, beaucoup attachent une valeur affective à leur entreprise, qui conduit à surestimer son prix, et tend à décourager les éventuels acquéreurs.

Concrètement les éléments à analyser pour réaliser une évaluation, sont les suivants :
  • L’aptitude à produire des bénéfices,
  • Les ressources humaines (nombre de salariés, pyramide des âges..),
  • La valeur de marché des éléments de l’actif,
  • Les risques éventuels liés à une forte dépendance de l’entreprise à son dirigeant ou à un membre de l’équipe dont le savoir-faire participe à la réussite de l’entreprise,
  • La structure financière,
  •  engagements hors bilan (crédits baux, cautionnement..),
  • L’activité,
  • Les produits mis en vente ou prestations de services,
  • Le SWOT «  évaluer les forces et les faiblesses de votre entreprise (en interne) et identifier les menaces et les opportunités de votre environnement (extérieur), afin d’aider à la définition d’une stratégie »,
  • La concurrence dans le secteur,
  • La conjoncture économique,
  • La réglementation en vigueur propre à l’activité,
  • Les perspectives d’avenir de l’entreprise.

1 LES METHODES D'EVALUATION  

La valeur mathématique ou patrimoniale

Elle s’obtient par la somme des valeurs vénales des différents éléments de l’actif diminuée de la somme des éléments du passif réel et des provisions. Elle nécessite un retraitement des valeurs des éléments composant le bilan de l’entité. Le résultat obtenu, qui constitue l’actif net, détermine le prix de vente. Cette méthode, extrêmement simple à mettre à œuvre n’est pas adaptée aux entreprises poursuivant leur activité. En effet, elle ne permet pas de prendre en compte les perspectives de croissance et de développement de l’entreprise, sa rentabilité, son image, ou la qualité de son personnel.

La méthode des rentabilités ou  du rendement

Cette méthode permet de dégager la valeur d’une entreprise sur la base de sa capacité à dégager des bénéfices. Cette méthode s’avère particulièrement adaptée pour évaluer la valeur d’une entreprise en croissance. Le bénéfice retenu (VA, EBE, REX, Résultat Net ou CAF) est à capitaliser à l’infini. Cela signifie que l’entité vaut ce qu’elle va rapporter. Le taux de capitalisation correspond au taux sans risque Français (1%) majoré d’une prime de risque propre à l’entité étudiée. Cette prime de risque sera de 4% pour les entreprises œuvrant dans un univers peu risqué et de 15% à l’extrême.

La méthode comparative

Elle découle directement des prix pratiqués sur le marché des transactions d’entreprises.  Cette méhtode est utilisée pour valoriser les fonds de commerce mais également les parts sociales et actions. Son principe consiste à appliquer à des inducteurs de valeurs propres à l’entité (C.A, EBE, REX) les coefficients multiplicateurs rencontrés dans les dernières transactions. Par exemple, dans un secteur donné le prix des dernières transactions étaient proches de 7 * l’EBE nous allons appliquer ce multiple à l’EBE moyen de la société étudiée. Ce résultat sera à minorer du montant de l’endettement financier restant à solder.

La méthode dite des Flux de trésorerie actualisés

Avec cette méthode, la valeur de l’entreprise correspond à la somme des cash flows disponibles prévisionnels actualisés au cout moyen des sources de financement de l’entreprise. Cette méthode est plus particulièrement adaptée pour les sociétés de taille importantes qui montrent des perspectives de développement, car elle repose sur la capacité de l’entité à prévoir des cash flows cohérents.

Elle n’est pas adaptée aux petites sociétés qui n’exploitent qu’un fonds de commerce ou dont la seule activité est la détention d’un patrimoine.

2 LES AJUSTEMENTS

Des ajustements seront à réaliser lorsque 

  • Le marché correspondant aux produits de l’entreprise est saturé et qu’une forte concurrence est apparue,
  • L’entreprise fabrique des marchandises ou propose de services dépassés,
  • Les modes d’organisation sont inadaptés et inefficaces,
  • Le refus répété de crédits bancaires,
  • La réalisation massive d’actifs.

3 LES ERREURS A NE PAS COMMETTRE

Notez tout de même les principales erreurs à ne pas commettre dans le processus d’évaluation de société :

Invalidez les valorisations basées sur l’actif intrinsèque (approche patrimoniale)

Une telle approche fait abstraction totale de toute capacité bénéficiaire future de l’entreprise. En d’autres termes, retenir l’actif net comptable est pertinent seulement s’il est prévu de liquider l’entreprise, ou bien si elle est en sommeil. De plus, l’actif net comptable peut subir des changements de méthodes comptables, sans rapport à la capacité bénéficiaire de l’entreprise. Parce que l’actif net comptable n’est pas une notion financière, il conduit souvent à sous-évaluer l’entreprise significativement.

Si vous effectuez une évaluation de société au moyen de méthodes des comparables

(multiple du résultat du résultat d’exploitation, de l’EBIT ou du résultat net), assurez que la ou les sociétés de référence que vous avez selectionnée(s) présentent réellement des analogies avec la société que vous voulez évaluer. Par analogies, il faut comprendre que les sociétés de référence et la société à évaluer doivent avoir le même niveau de risque économique et financier.  Concrètement, cela signifie qu’elles doivent idéalement avoir à mimina la même activité, idéalement le même type de clientèle et de fournisseurs, la même capacité bénéficiaire future, le même ratio d’endettement, etc.. Trop souvent, les entreprises de référence retenues ne présentent pas d’assez d’analogies avec la société à évaluer, ce qui conduit à invalider l’évaluation par ces méthodes.

Si l’évaluation est un multiple de l’EBIT ou du résultat d’exploitation, il convient de retrancher la valeur de l’endettement financier (emprunts bancaires, dettes en compte courant)  pour obtenir la valeur de l’entreprise.

En effet, l’EBIT ou le résultat d’exploitation ne tenant pas compte des frais financiers, la valeur ainsi obtenue par l’un de ces multiples est une valeur d’entreprise, laquelle comprend non seulement celle de fonds propres, mais également celle de la dette. En revanche, si l’évaluation est un multiple du résultat net, alors il n’y pas à en retrancher la valeur de l’endettement.